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MAISON des ASSOCIATIONS

Place Evariste GRAS

13600 LA CIOTAT

ciotamitienature@gmail.com

jeudi 23 décembre 2010

VIN  CHAUD  AU  SEMAPHORE

On a eu "un peu de vin chaud" mais pas de coucher de soleil !
Nous étions 18 :
10 AN adultes et 8 (peut être) futurs AN de 4 à 15 ans.
Quasiment pas de pluie et température idéale pour cette "expédition festive"
Merci à toutes celles qui ont préparé pour l'occasion :
vin chaud, pompe, croquants, gâteaux aux marrons glacés .......
Et bon Noël à tous

mercredi 22 décembre 2010

JEUDI  23  DÉCEMBRE :  
rappel
Demain, VIN CHAUD au sémaphore.
Départ La  Bucelle 16 h 
Si le temps est menaçant, mais sans pluie .... on y va
S'il pleut on n'y va pas !
Si on y va, on n'oublie pas: vin chaud, gibassier, pompe ou autres .....
et la frontale pour le retour.

DIMANCHE  26  DÉCEMBRE :  
pas de sortie

DIMANCHE  2  JANVIER :
Reprise des activités avec Nano qui conduira les présents autour de CEYRESTE.
Départ St. Jean 9 h 

DIMANCHE  9  JANVIER :
Yannick nous mènera dans les Calanques,  au départ de Port Miou.
Départ St. Jean 9 h

Le Programme du 1° trimestre 2011 sera bientôt disponible sur le Blog

dimanche 19 décembre 2010

WE  RAQUETTES  FIN  JANVIER

Nous avons la possibilité d'organiser un WE raquettes soit les :
- 21/22/23 janvier    soit les 28/29/30 janvier
aux Vigneaux dans les hautes Alpes, entre L'Argentière la Bessée et Vallouise, 
au gite "les carlines" : www.gitelescarlines.com
C'est là que nous étions l'an dernier. C'était très bien.
Départ de La Ciotat le vendredi matin, mais possibilité de n'arriver que le soir,
retour le dimanche en fin de journée.
En plus de la 1/2 pension (environ 37 €), il faudra éventuellement ajouter le guide 
(250 euros/jour, fourniture du matériel compris)
Si nous sommes nombreux, c'est intéressant. L'an dernier nous étions 12. 
Merci de me faire savoir rapidement (mercredi 22 au plus tard) si vous êtes intéressé.
Passez l'information à ceux susceptibles de venir et qui n'auraient pas internet. 

Merci
Alain
 (06 60 40 61 05 / alain.alosi@club-internet.fr)

mercredi 15 décembre 2010

DIMANCHE  19  DÉCEMBRE :

En remplacement de la rando initialement prévue par Gérard,
Alain vous conduira "temps permettant", dans les Calanques, au Cap Morgiou.
Départ St Jean 8 h 30 ou  Luminy 9 h
De Luminy nous irons à Sugiton puis à la calanque de Morgiou 
pour pique niquer tout au bout du Cap.
Retour par les Crêtes et le col de Morgiou
Durée : 5 h 30   Difficulté :  **  un passage un peu glissant (une corde pour se tenir est prévue)

A dimanche


JEUDI  23  DÉCEMBRE

Coucher de Soleil  et  Vin chaud au Sémaphore
Départ  16 h du parking de la Bucelle (au début de la route des Crêtes)
Retour vers 18 h
Apportez "friandises, vin chaud" à partager.
N'oubliez pas la lampe électrique pour le retour.




dimanche 12 décembre 2010

Traversée du Mélody Rumpe Cuou

Les six participants habituels se sont réfugiés sur la face sud de Sormiou pour affronter la tramontane dans la traversée du Mélody et l'ascension d'"Action Anti- calcaire" . Un peu transis , mais ravis tout de même.
Gaston .


Cinquième sortie : maintenant on entre dans le vif du sujet.
Ca ne rigole plus, on passe de la rando-escalade à l'escalade-rando !
Chaussons obligatoires, auto bloquant au rappel, dépose des sacs à dos : ffuiooouuuu, ça progresse vite !
Très jolie voie dans un coin bien agréable : une belle hivernale.
Vu le monde rencontré, c'est un coin couru par une météo venteuse, ici dis donc !
On n'a peut être pas fait le dièdre, mais on y a gagné au change :
 je peux vous dire que le départ au ras de l'eau en a ravi plus d'une - et d'un -.
Même si en fin de journée les doigts étaient usés et boudinés, on attend avec envie dimanche prochain.
(Désolé de vous avoir lâchés sur la fin. Je n'avais pas capté que la rando continuait sur les crêtes.
 J'ai cru qu'on allait direct à la voiture. J'ai vu une petite sente, je l'ai prise.
 Je n'aurais pas dû, ça ne se fait pas …)
Christian.



Les photos ici

Une vidéo de Christian 
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Ste BAUME : GR 98 Col de l' Aigle , Pic de Bertagne, Pas de Cugens






Nous étions 10 au départ du col de l'Ange, pour cette belle rando
organisée par André G.

Les photos sont ici 


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mercredi 8 décembre 2010

SAMEDI  11 DÉCEMBRE :          

APPEL À MOBILISATION

Samedi 11 Décembre 2010 à 14h00 à MARSEILLE aux Réformés (en haut de la Canebière)

Marche unitaire OUI au Parc National des Calanques
Littoral de Marseille - Cassis - La Ciotat

Aux Amoureux des Calanques !

Le premier Parc National péri urbain d'Europe à la fois terrestre et marin se veut d'être ambitieux et exemplaire à tous les niveaux. 
Tourné vers la Méditerranée, il doit encourager un développement harmonieux en concertation 
avec tous les acteurs locaux et doit être une référence de développement durable entre
l'homme et la nature pour l'ensemble de la planète.
La volonté de protéger, de préserver et de partager ces espaces et ces espèces, la plupart endémiques, 
doit catalyser toutes les forces vives autour d'un projet commun exceptionnel sur un territoire 
naturel exceptionnel.
Fédérer cette volonté au-delà de tous clivages, ne doit en aucun cas être un obstacle, 
cela doit permettre de valoriser une démarche humaniste sous le principe de la "solidarité écologique" 
visant l'excellence environnementale. 
Bien faire comprendre que face aux menaces, l'information sur les équilibres et les enjeux du futur 
n'est plus un choix, mais un devoir qui doit trouver échos à travers nos usages et nos pratiques 
et forcer notre responsabilité à donner un sens à nos actes.

Lorsqu'une cause est juste, elle est critiquée, ensuite partagée et enfin récupérée 
pour devenir une valeur sûre et universelle

Apportez-nous votre soutien en venant nombreux

DIMANCHE 12 DÉCEMBRE :

André G. nous conduira à la Ste Baume, Col de Fauge, GR 58, Bertagne, Pas de Cugens
Départ : St Jean 8h30     durée : 5h30     dénivelé cumulé : 900 m     distance : 17 km
Tél André : 04 42 83 54 40 / 06 10 51 24 26

Gaston N. fera la rando-escale initialement prévue dimanche dernier et annulée pour
cause de mauvais temps :  Castelviel, vire du grand rappel, Arche, Traversée Ramond à l'envers
Contacter Gaston pour les inscriptions et modalités de départ.
Tél Gaston : 04 42 83 06 99 / 06 62 66 48 02

Bonne rando à tous. Dimanche il devrait enfin faire beau !





CASTAGNADE  :


CE N’ETAIT RIEN, QU’UN FEU DE BOIS…


La sortie châtaigne déjà annulée la semaine dernière, a failli tomber à l’eau dimanche dernier. 
Selon les prévisions météo, de gros nuages s’accumulaient
au-dessus de nous et nous n’étions que 7 au rendez vous de Saint Jean
(Nelly, Françoise, Dominique, Guy, Christian, Momo)

Rapidement, la pluie nous a enveloppé et nous avons raccourci la rando 
en rejoignant par le chemin du Moutonnier le Grand Caunet !

Au col il pleuvait si fort que nous allions renoncer à la castagnade….
C’est alors que Françoise a proposé sa cheminée pour se réchauffer et griller quelques châtaignes.

Finalement nous avons quand même marché trois heures 
et partagé cidre et vin blanc en toute amitié… au sec et près du feu !


Josie

jeudi 2 décembre 2010

WE  de  FIN  d' ANNEE  aux  ESTABLES   (Mt. MEZENC)

Gérard A. devant se faire opérer du ménisque, 2 places sont disponibles
pour ce WE du jour de l'an.
Les personnes intéressées peuvent contacter  Gérard ou bien Alain.
Ne tardez pas car il faudra éventuellement prévenir le gîte.
Un premier point sera fait le mercredi 8 décembre.

- RAPPEL - 
C'est du jeudi 30 décembre au dimanche 2 janvier
Il s'agit d'un WE raquettes ou rando, selon les conditions météo,
dans la région du Mt Mezenc, aux Estables en Haute Loire.
1/2 pension 35,2 €/j/pers (vin et café compris !)
Supplément de 26 € pour le soir du 31 décembre

mercredi 1 décembre 2010

PROPOSITION de SORTIE  VTT  ( hors Club )


"Ce samedi 04 décembre le Vtt du Garlaban vous invite à participer à une randonnée VTT  dans le massif des calanques : 
Petit cocktail choisi des plaisirs vététistes sur une distance de 20 km avec 600 m de dénivelé.
Rendez-vous à 12h45 sur le parking situé à côté de l'hôtel du Joli Bois sur la Gineste.
Départ à 13h00. Retour prévu vers 16h00.
Ceux qui viennent peuvent contacter Christian par mail : christian.balbo@wanadoo.fr.
Pour visualiser le point de rendez-vous, faites un copier/coller dans Google map de tout ce qui est écrit en rouge :
43.233346,5.513458 (Parking sur La Gineste à côté de l'Hôtel du Joli Bois).
Bonne condition physique. Casque obligatoire. Prévoir son rechange de chambres à air."




DIMANCHE  5 DECEMBRE :     Rando / Castagnade

Si le temps le permet Josie conduira une rando qui nous fera faire
une grande boucle au départ du parking du Grand Caunet et qui  passera
par la chapelle St André.
C'est la rando qui aurait du se faire dimanche dernier et qui a été annulé
pour cause de pluie.
A l'arrivée, on rejoindra le "cabanon du télégraphe" pour faire cuire les
chataignes dans la cheminée.

Départ : St Jean  9 h    Durée : 5h  - trajet sur piste sans difficulté -
Munissez vous de lampes électriques pour le retour.
Les chataignes et les boissons sont offerts par Club.

En espérant du beau temps
Bonne rando à tous

mercredi 24 novembre 2010

Infos du Mercredi

Si le temps le permet :




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dimanche 21 novembre 2010

Traversée des immortelles et des Grands Ducs

Comme d'hab le programme n'a pas été respecté !
Mais j’avais pour cela de bonnes raisons : comme d'hab!
Les participants...la météo... le vent....le risque d'orage ... mais surtout : que nos falaises sont belles...
sans forfanteries ... les plus belles!









Il était une fois Cristalou, un petit cristal de calcite.
Il vivait sur la Vire des Immortelles entre ciel et mer, dans un endroit magique entre Cassis et La Ciotat.
Il ne savait pas qui était sa mère mais son papa était Gros qui bouge, un énorme bloc de calcite pure.
Cristalou était fier de son papa. Il le voyait, massif et costaud, fermement accroché à la falaise. Gros qui bouge n'était certes plus tout jeune et branlait un peu mais il défiait la pesanteur et comptait bien rester encore là longtemps.
Au fil des changements climatiques des saisons Gros qui Bouge avait donné naissance à une multitude de petits éclats qui s'éparpillaient autour de lui et tous formaient une grande famille. Les frères et sœurs de Cristalou ne rêvaient que d'une chose : faire le grand voyage. Ils voyaient 80 mètres plus bas l'eau bleue de la Méditerranée et se demandaient quand viendrait leur tour de pouvoir y plonger.
Gros qui bouge les mettait en garde contre l'inconnu et préférait les voir bien ancrés dans le sable et la terre. Mais le jeu favori de ces petits cristaux était de se laisser emporter par les eaux de pluie ou de s'approcher du bord dès que le mistral soufflait. Ils voyaient l'écume des vagues sur les rochers, les bateaux qui tutoyaient le rivage et les poissons nageant dans la mer. Ce monde leur paraissait étrange et fascinant et ils faisaient tout pour le rejoindre.
Mais Cristalou avait une autre idée en tête.
Son grand voyage était tout autre.
Il rêvait du monde des Hommes.
Il en voyait de temps en temps qui passaient près de lui.
Il savait qu'il n'avait rien à craindre d'eux. Maintes fois leurs chaussures l'avaient piétiné sans jamais lui faire de mal. Cristalou n'était peut être pas aussi fort que Gros qui bouge, mais en tout cas bien plus qu'un humain !
Leurs voix parlaient de choses merveilleuses et inimaginables pour les habitants de la Soubeyranne. Un monde plein de gens, d'animaux et d'objets qu'il lui tardait de connaître.
Aujourd'hui Cristalou était mitigé.
Certes c'était dimanche et Cristalou savait que le dimanche il y avait de bonnes chances que des humains passent dans le coin. Mais le temps était à la pluie et Cristalou savait aussi que les humains ne s'aventuraient pas dans les falaises par temps de pluie.
Il y avait bien une légende qui se murmurait de rocher en arbre, de fleur en caillou, de figuier de Barbarie en astrale de Marseille, de vieux messieurs qui se faisaient passer pour des gamins et escaladaient les parois sous la pluie battante en donnant des noms aux lieux qu'ils gravissaient … mais ce n'était qu'une légende. Cristalou était bien trop jeune pour avoir connu une telle époque !
Quand soudain, le vent qui parcourait la falaise propagea une nouvelle qui fit naître en lui les espoirs les plus fous.
"Ils sont là, ils sont venus, nous les avons vus !" disaient ceux d'en haut.
Pourtant ils ne devaient pas être là aujourd'hui pensa Cristalou, la dernière fois ils ont dit qu'ils allaient chez Parretti.
Cristalou sentit qu'il devait saisir cette chance. Eux seuls pouvaient l'aider, eux seuls pouvaient faire en sorte que son rêve devienne réalité : les seuls susceptibles de lui donner sa chance, les AN !
Rapidement la poussière tombée de la corniche supérieure lui confirma que la rencontre serait pour aujourd'hui.
Mais la météo était incertaine.
"Pourvu qu'ils ne pleuve pas, pourvu qu'ils ne pleuve pas." cria Cristalou.
Le bruissement du vent dans les argelas arriva jusqu'à lui. Des volutes de terre lui tournèrent autour. Dans le ciel les oiseaux planaient. Le fin ruissellement des gouttes d'eau de la cascade était comme une douce musique.
Cristalou saisit l'origine de ces évènements … et il sut enfin qui était sa mère.
"S'il te plait, Nature, aide moi, à saisir cette chance."Supplia Cristalou.
Alors le vent partit vers le large à la rencontre des nuages. Il s'enroula sur lui-même faisant un tunnel entre le ciel et la mer par lequel ceux-ci purent se vider.
Puis le soleil se mit de la partie. Il dirigea quelques uns de ses rayons directement sur Cristalou.
Le sol vibrait déjà sous le choc des pieds des humains.
Les éclats de lumière qui émanaient de Cristalou attirèrent le regard des AN.
Une tête se pencha vers lui. Des doigts le saisirent délicatement. Des yeux l'observaient avec admiration : il n'en demandait pas tant.
"Je vais le prendre pour mon petit fils" entendit il.
Cristalou comprit ce qui allait lui arriver et un indicible bonheur l'envahit.
Son cœur allait exploser de joie, il allait avoir un ami humain !

Texte et vidéo de Christian 



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Des Crêtes, de Fardeloup à la Couronne de Charlemagne.


la rando d'aujourd'hui avec la mini tornade sur la mer (vue du Cap Canaille) qui nous a incités à rentrer un peu plus vite et le groupe des 9 courageux qui n'ont pas hésités à braver les menaces d'intempéries et qui ne l'ont pas regretté.




Texte et photos de Françoise 

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mercredi 17 novembre 2010

DIMANCHE  21 NOVEMBRE

ARMAND étant indisponible, c'est NANO qui conduira une rando nous 

amenant par les  Crêtes, de Fardeloup à la Couronne de Charlemagne.

Départ : St Jean  8 h 30   Durée :  5 h   pas de difficultés particulières



GASTON encadrera la sortie de Rando-escalade :

Selon les participants : soit    " La Corniche de Paretti "
                                    soit  " La traversée du Cancéou "

Prendre contact avec Gaston

          Bon dimanche à tous              

mardi 16 novembre 2010

PROJET DE CRÉATION  D'UNE SECTION    
VTT / AMITIE NATURE



        Lors de l'assemblée générale du 1er octobre, il a été question d'une éventuelle création d'une section VTT au sein de notre association. Cette section VTT est le souhait de quelques randonneurs qui pratiquent régulièrement le VTT  dans nos collines, à titre individuel.

         Je suis donc prêt à m'en occuper pour créer cette section .
Dans un premier temps, les personnes intéressées devront me le faire savoir,  ainsi
que leurs remarques et souhaits, afin que nous puissions voir, si ce projet est réalisable et répondre aux attentes de tous.

          Je peux déjà vous dire que les sorties à la ½  journée, aux alentours de la Ciotat se feront  le samedi (ou un autre jour de la semaine) et non pas le dimanche, afin de ne pas empiéter sur les sorties dominicales de randonnée et d'escalade. Le nombre de sorties sera de 1 ou 2 par mois maxi. Une sortie à la journée à l'extérieur sera prévue tous les 2 mois environ. (Les Maures, le Lubéron, Porquerolles par exemple).

           Vous voudrez  bien me contacter à la réunion du mercredi soir.
           Soit en m'appelant au 04 42 83 54 40.



                                                                                                                                André Gonzales.

dimanche 14 novembre 2010

Dans les GORGES  de BAUDINARD ..... avec Gérard










Dimanche 14 novembre, météo alarmiste, ciel menaçant sur la Ciotat… mais rien n’arrête des randonneurs vraiment motivés. C’est à 100 km d’ici… il faut partir à 8 heures … partons ! pour le Verdon ! Rendez-vous à St Jean, arrêt minute à St Zacharie pour accrocher à notre train de 3 voitures le wagon de notre meneur de rando du jour, le très connu Gérard, ex président, réputé pour de multiples choses dont la faculté de faire des variantes dont certaines se sont avérées longuettes par le passé…

13 ciotadens, + 2 zachariens retrouvent sur le parking d’Artignosc 2 adeptes du camping-car, cela fait 17 randonneurs au départ.

Tout commence dans l’hésitation quand un ami local explique à Gérard que certains de ses projets immédiats ne pourront pas se réaliser aujourd’hui… des chemins récupérés par des propriétaires peu partageux, des à-pics sur les gorges de Baudinard interdisant toute descente,  et autres contrariétés modifient quelque peu les prévisions de notre meneur. Mais n’entament en rien la bonne humeur des participants, ni la volonté de tous de marcher au moins 5 heures.

Il fait assez beau les troupes sont en bon état, l’humeur est joyeuse et la route est large. La route, goudronnée, accueille les premières foulées, nous sommes contraints de marcher un peu sur la route, même pas grave, allons-y !
Les feuillages bruns et roux des chênes, pubescents et / ou marcescents, les touffes rondes de lavandes, la terre brune, tout est beau. Un sentier botanique rapidement parcouru – négligeons ce petit sentier pour touristes en mal de botanique- allons droit à notre but : les gorges, enfin le surplomb des gorges de Baudinard sur la rive d’en face.

Reprise de la route goudronnée pour arriver à l’endroit où nous pourrons traverser la pointe du lac de retenue de Ste Croix pour aller crapahuter en surplomb des … ? gorges de Baudinard !
Las ! l’EDF propriétaire du site interdit toute entrée sur son site nous contraignant à un crochet de quelques centaines de mètres afin de franchir l’obstacle sur le viaduc routier. Sur route goudronnée la troupe se rend au pont, traverse, et … se heurte à la même interdiction de pénétrer sur le territoire EDF.
Fort opportunément c’est l’heure de déjeuner ( déjà !) puis l’heure de rebrousser chemin afin de rentrer avant 20h à la Ciotat.

Gérard avoue enfin ce que tous avaient compris : il n’a pas reconnu la rando sur le terrain. Certes sur la carte tout est possible, certes boussole azimuts et courbes de niveaux… tout est conforme. Mais l’épreuve de la réalité est impitoyable, sur le terrain la réalité est quelques fois différente, contrariant les projets les plus séduisants.

Sans perdre leur bonne humeur, les arpenteurs de routes goudronnées, privés de gorges,  se sont montrés indulgents, mais n’ont pas manqué de commentaires mi figue mi-raisin, voire acides,  et ont bien voulu considérer que cette sortie constituait une reconnaissance pour rando non reconnue.
Eu égard aux états de service du meneur, à ses qualités démontrées par le passé, à ses états  de bons et loyaux services dans l’association
La fine équipe des randonneurs du 14 novembre 2010 lui pardonne et 
le condamne à l’organisation irréprochable d’une rando dans les gorges de Baudinard au printemps 2011 : dûment reconnue au préalable, sans variantes rallongeantes, sur sentier non goudronné en dehors des propriétés privées.



Nota bene : le meneur est invité à rapporter de l’excellent pain d’épices maison qui a adouci la peine des 17 qui l’ont suivi ce jour.   




mercredi 10 novembre 2010



DIMANCHE 14 NOVEMBRE :

Gérard nous conduira dans le Verdon, dans les GORGES  de  BAUDINARD :

Départ : St. Jean  8 h  ou  8 h 30   à la sortie de St. Zacharie à La Foux
(Itinéraire : St. Zacharie - St. Maximin - Tavernes - Montmeyan - Artignosc/verdon)
Distance de la rando : 18 km
Durée : 5 h 30
Parcours vallonné, sans grand dénivelé.
Sentier rocailleux et parfois en corniche.

Bonne journée à tous


MERCREDI  15 DECEMBRE :

Réunion de préparation au WE de fin d'année aux Estables (Mt. Mezenc)

dimanche 7 novembre 2010

FALAISES SOUBEYRANNES

Enfin un dimanche de beau temps!  

Et par beau temps quelles sont belles nos falaises!
Gaston


Assis sur le siège passager de la voiture je regarde droit devant. La longue ligne sinueuse du bitume qui défile devant des yeux m'hypnotise. Soudain la route s'efface et m'apparaît alors l'horizon d'une mer Méditerranée sombre et calme.
Une nuée de mouettes tournoie dans le ciel.
Elles appellent quelqu'un: "Philémon ! Philémon !".
Du haut du sémaphore un homme se dresse fièrement face au large. Il a une gigantesque canne à pêche. Dans un grand mouvement il lance au loin. Le fil est large, il fait bien  9 mm de diamètre. Il est tout rose et apparaît tressé : ce n'est pas du fil de pèche, c'est de la corde d'escalade ! Et quand le bout touche enfin l'eau, un grand plouf se fait retentir dans toute la falaise : un sac à dos lui sert de bouchon !
Des pétards retentissent plus bas on se croirait le 14 juillet. "Attention, vous allez tout casser !" me surprends-je à crier. Des vandales ont placé un énorme pétard au pied d'un pin majestueux. Mais je n'ai rien le temps de faire, tout explose et le pin se brise à la base.
Il tombe et dans sa chute ouvre une cavité dans le sol. Je me penche et découvre une forêt de stalactites transparentes à l'intérieur desquelles volettent des papillons. Un rayon de soleil perce des nuages éclairant la cavité : Les parois scintillent de mille feux, elles sont faites de gros blocs de calcite pure, brillante et lisse.
Je passe la tête par l'ouverture et découvre avec stupeur qu'une femme est allongée sur le sol terreux.
"Je suis Ellianac" me dit elle. " J'ai très mal au dos".
Un homme surgit derrière moi. Il a des babouches en caoutchouc et bondit de rocher en rocher jusqu'à la dame. Dans sa main il tient un pendule. Il le fait osciller au dessus du dos de la femme et elle se sent tout de suite mieux.
Guérie et reconnaissante elle lui offre un paquet de biscuits. Mais ça ne l'intéresse pas, alors je mange les biscuits.
Mais quand je lève la tête pour la regarder, elle a disparu et je me trouve face à Michel Simon. Michel Simon ? Mais c'est n'importe quoi, je rêve ou quoi ?
Elle a bien fait Iris de prendre le volant, en moins de deux je me suis assoupi !
Bon manifestement les lieux et les personnes se mélangent encore dans mon esprit, va falloir revenir pour préciser tout ça !

Christian








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mercredi 3 novembre 2010

DIMANCHE 7 NOVEMBRE

Le GARLABAN par LASCOURS :

C'est Sonja qui conduira sa première rando, dans le cadre de sa formation
d'accompagnatrice de randonnées (formation organisé par la FFRP)

Départ : 8 h 30 St Jean  ou 9 h 15 Lascours (place Francis Lascours)
Durée :  5 h / 5 h 30
Dénivelé : 500 m en cumulé
Distance : 15 km
Difficulté :  **  rude montée au départ, sur 200 m de dénivelé. Sinon pas d'autres difficultés.

Circuit : départ l' Antique, corniche du grand vallon, sommet du garlaban,
            baume sourme, col du tubé, puit de l'Aroumi.

Venez nombreux
Bonne rando à tous

mercredi 27 octobre 2010

Information du Mercredi 27 octobre



DIMANCHE 31 OCTOBRE :

CHANGEMENT  de  PROGRAMME

En raison du Marseille - Cassis, Francis modifie sa rando.
Ce ne sera pas   "les calanques"   mais   "les hauts de Méounes".
Garagaï du Signoret / Source  Font coulette

Départ : 8 h 30   Parking St. Jean  ou bien  9 h 15 au parking à Méounes
Durée : 5 h 30    Dénivelé : 400 m    Rando facile

Bon dimanche

dimanche 24 octobre 2010

Week end à Digne




Le Samedi un circuit ensoleillé: Montée au col de Clapouse retour par le col du Daran


Le Dimanche un peu pluvieux : Clues de Barles , Musée de Digne
et promenade vers l' Ichthyosaure !!

Bravo à Josie et Chantal , c'était Super !!


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mercredi 20 octobre 2010

Infos du Mercredi 20 octobre

Dimanche 24 octobre

Si ?? le temps le permet
Nano propose vers Ceyreste
Le four à Cade
Durée 5 h30
Départ St jean à 9 h
ou du stade de Ceyreste à 9h15

Si ?? il ne pleut pas
Gaston Propose Le Cap Canaille
Elianac et Philemon
Départ 9 h
Confirmer votre participation

La sortie de Digne est organisée pour 17 ou 18 participants
Josie o6 16 58 63 62 et Chantal 06 40 63 86 20
Le Gite 06 62 16 19 43


Pour le 7 Novembre
qui était à définir :
Sonia propose le Garlaban
Pas du Figuier - Barre coupée
au départ de Lascours
durée 5 h30 15 km xx
Départ 8 h30 Parking St Jean

Pour le 21 Novembre
qui était à définir aussi
Armand propose Cabasson
Cap Blanc
durée 5 h xx
Départ parking St Jean 8h30

Bon Dimanche à TOUS

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lundi 18 octobre 2010

Sainte Baume : CHEMINEE DES GRIMPEURS



"Vous êtes fatigués!"
"On n'est pas fatigués!"
................................................
Si, peut être un peu fatigués tout de même:
après 7h passées dans la face nord de Sainte Baume,
avec la seule compagnie des chévres et des ... boucs!

Commentaire de Christian ::

De gros nuages noirs se mettent en place sur Sainte-Baume. Plus on s'avance plus on constate qu'au loin ça se charge. Finalement on décide d'appeler Gaston pour le prévenir qu'il vaut mieux se rabattre sur La Ciotat car Sainte-Baume ça paraît risqué.
Déjà parti de chez lui. Appeler sur le portable ou pas ? Le déranger au volant ? Finalement je dis à Iris "Tu sais, à mon avis c'est pas des gens à se laisser arrêter par la météo aussi facilement. Non, ben tant pis on va au rendez-vous. On essaiera de bien se bâcher. On laissera des fringues sèches dans la voiture. On va pas faire les flans". "Ce soir en rentrant on se fera une bonne soupe chaude", me répond t'elle en rigolant.

Effectivement, au carrefour des Trois Chênes le temps n'était pas engageant.
Mais le patron affirmant avec aplomb que le temps se dégagerait, la troupe s'élança rapidement sur le Sentier Merveilleux. (Je n'y croyais pas trop mais bon, je n'allais pas la ramener …).
Et sous un beau soleil que nous prenions notre encas de mi journée ! Comme quoi, être le boss, c'est un métier ! C'est du métier !

La corniche Estruch, je l'avais déjà faite.
La voie Gombault, je l'avais déjà faite.
Mais en deux fois. Un jour Estruch, un jour Gombault.
Alors les deux dans la même journée c'est une belle sortie !
Mais quand en plus on ajoute l'escalade de la cheminée des grimpeurs …Waouh, quelle journée !
C'est sûr que là on ne joue plus dans la même cour.
C'est vrai qu'on est en rando-escalade !

Que du bonheur pour cette magnifique sortie excellemment placée dans la saison : on a pu commencer à apercevoir les premières couleurs de l'automne et c'était bien sympa.

Gérard en pleine action sous le regard attentif de Mireille, notre guide du jour :
 


 
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dimanche 17 octobre 2010

GARLABAN et TAOUME par le PUIT de RAIMU



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Nous étions tout de même 21 par grand vent. Bravo ...


mercredi 13 octobre 2010

Information du mercredi 13 octobre

DIMANCHE 17 OCTOBRE :

CHANGEMENT DE PROGRAMME

Pour la rando:

C'est Alain qui remplacera Francis et vous conduira sur les traces de
Marcel Pagnol dans le Garlaban.

En partant du puit de Raimu, par le col d'Aubignane, nous irons au sommet du Garlaban.
Puis direction le Taoumé en passant par baume Sourme. Retour par le vallon des
Escaouprés, et tête ronde.

Départ: 9 h St Jean
Durée : 5h30 Dénivelé : 650 m en cumulé Distance : 16 km
Pas de difficultés particulières. Quelques descentes un peu raides !
Tél : Alain 06 60 40 61 05

Pour la rando-escalade :

La sortie de dimanche dernier ayant été annulée,
Gaston vous conduira à la Ste Baume, de la cheminée des grimpeurs
à la corniche des sangliers.
Pour l'heure et le lieu de départ, contactez Gaston au 04 42 83 06 99

Bon dimanche à tous

dimanche 10 octobre 2010

Fête de la Randonnée CDRP / CG13 à Vitrolles :






Nous étions 8 à partir de La Ciotat par un temps incertain pour nous rendre
à Vitrolles pour la fête annuelle de la randonnée, organisée à l'initiative du
Centre départemental de la Randonnée pédestre.
Café, boissons, chocolat, pain d'épices, au départ des 21 km, idem à l'arrivée.
Temps mausade, venté, pluvieux par moment, mais dans un cadre original
et dans une ambiance sympathique et bon enfant.

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mercredi 6 octobre 2010

Infos du Mercredi 6 Octobre 2010

DIMANCHE 10 OCTOBRE :
La Fête Départementale de le Randonnée Pédestre
aura lieu cette année à VITROLLES
Départ : St Jean 7h30 ou bien
Vitrolles : le Stadium (sortie n°10 de la D9) à 8h30
Circuit n°3 Durée : 5 h Distance : 21 km Dénivelé : 300 m
Circuit n°4 Durée : 6 h Distance : 23 km Dénivelé : 400 m
Toutes les infos sur : www.federando13.fr
Tél Alain : 06 60 40 61 05
Pour les Escaladeurs : GASTON les conduira à la Ste Baume
dans la Cheminée des Grimpeurs et sur la corniche Estruch
( ou dite des Sangliers )
Départ : 9h Le lieu de départ sera fonction des participants
Prendre contact avec Gaston au : 04 42 83 06 99
BON DIMANCHE A TOUS

dimanche 3 octobre 2010

LE GRAND LUBERON

avec Gérard :





On a faillit voir la chapelle St. Pancrace.
Sacrilège...... elle est passée au privé et l'accés y est désormais interdit ! !
Nous étions tout de même 19 a avoir fait le déplacement.
Heureusement que Gérard a pu improviser son contournement.


Quelques photos à voir ici

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samedi 2 octobre 2010

PROGRAMME des RANDONNEES
et des RANDO-ESCALADE

d' OCTOBRE à DECEMBRE 2010




Cliquer sur le tableau 2 fois pour agrandir

puis loupe zoom

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ASSEMBLEE GENERALE



LES PHOTOS PRISES PAR FRANCIS LORS DE NOTRE ASSEMBLEE GENERALE DU 1° OCTOBRE 2010



Les photos CLIQUEZ ICI


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jeudi 30 septembre 2010

Informations du mercredi 29 septembre

VENDREDI 1° OCTOBRE :

ASSEMBLEE GENERALE A 18 H

DIMANCHE 3 OCTOBRE :

Gérard nous conduit dans le Grand Luberon au départ de Grambois par le
GR 9 . C'est aprés Pertuis et la Tour d'Aigues.

Départ : St Jean 8h 30 ou bien 9h au péage de La Barque
Départ de la rando : 9 h 45
Durée : 5 h 30 Dénivellé : 400 m Rando un peu longue,
mais pas difficile

Venez nombreux

dimanche 26 septembre 2010

Randonnée Les Barrages de la Sainte Victoire .

L’excursion dans les Iles du Frioul ayant été annulée pour cause de fort mistral,
c'est à l'abri et sous la protection de la Ste Victoire, que 16 randonneurs
(dont 3 nouvelles randonneuses) ont pu pratiquer leur sport favori.




Départ du Tholonet, puis les barrages de Zola et Bimont, le sentier Imoucha, le Pas de l'Escalette, le refuge Cézanne, la carrière de marbre et enfin retour par le barrage romain.
Très belle randonnée, sans vent ( à se demander même si l'annulation du Frioul était justifiée ?)
Le retour sur La Ciotat nous a conforté dans notre choix, le vent n'ayant en rien faibli sur nos côtes!

Canyon des Gorges d'Angouïre

Nous étions six ce dimanche pour la première tentative de canyon de la section rando-escalade. Deux nouveaux , d'Aubagne, nous accompagnaient: Iris et Christian.Les gorges , trop séches ont été parcourues par tout le groupe sous un ciel radieux!




























































Participants
: Gérard , Gaston , Iris ,  Mireille , Christian , ?



Pour ceux qui suivent les aventures des AN : Lire ci dessous


ANGOISSES AU VAL D’ANGOUÏRE

Il faudrait le refaire en été ! Formule lapidaire prononcée par CHANTAL un 15 aout au sortir du ravin des Enfers en UBAYE il y a bien des années ! Cette sentence, je la reprends à mon compte, ce printemps, alors que nous enfournons nos combinaisons trempées dans le coffre des véhicules à la sortie du val d’ANGOUÏRE. Fourbus, rendus, mais vivants ! Un peu emphatique peut être. Quoi que ?

Ce ravin , je l’ai maintes fois pratiqué, et presque toujours à sec . La première fois remonte au fonds des âges , alors que l’ anglicisme canyoning n’existait pas encore ( à l’évidence , mon correcteur orthographique semble encore l’ignorer et me le souligne en rouge ). En ce qui me concerne je lui préfère celui de descente de clue plus prosaïque ; à la rigueur franciser en canyonisme le terme d’origine espagnole semble plus acceptable à mon épidermique aversion des rosbifs.

En cet été 1986, peu après le déluge donc, nous séjournions au camping de LA PALUD avec des ambitions de grimpe à la falaise des Malines et aussi de découverte de ce ravin , dont RENE , explorateur émérite, avait remonté les premiers escarpements en partant du parking aval ; reconnaissance qui lui apparaissait très prometteuse dans le cadre d’une descente plus conventionnelle , en suivant l’eau !
J’avais, pour ce faire, lors d’une réunion du Comité Régional de la Fédération Française de la Montagne au siège du Club Alpin, « volé »quelques bulletins anciens, disposés sans doute à cet égard, sur la table de réunion. Dans l’un de ces bulletins, figurait une note succincte sur deux clues au pays du VERDON, : « LE RIOU » et « LE VAL D’ANGOUÏRE ».

« Profond vallon débouchant à l’est de MOUSTIERS SAINTE MARIE , il descend du SERRE DE MONTDENIER.
Le départ s’atteint par la piste de VENASCLE, aisément carrossable. On laisse les voitures au niveau du barrage de terre en contrebas de la piste. Le lac est normalement à sec.
Il y a deux façons de procéder :
- simple descente : laisser une voiture au camping en bas du Val et effectuer une longue navette de plus de 30 km surtout en piste.
- Parcours en aller-retour : conseillé, mais plus difficile- prévoir 5 cordes spéléo de 10 à 20 m pour équiper les rappels- jumars indispensables.
La partie étroite est généralement à sec, sauf quelques gours. Le bas offre des vasques et des cascades superbes et des sources pour les assoiffés .
Très facile si l’on ne fait que descendre, c’est un beau parcours pour débutants ( qui a été fait avec un enfant de 5 ans ) . Dans ce cas prévoir une corde de 40 m pour les rappels et quelques anneaux à laisser. Les rappels sont équipés.
Pour la descente compter 2 H 30. En aller retour , prévoir 5 h pour une équipe de six. »

SUCCINCT N’EST CE PAS ?

J’étais donc armé de ce descriptif qui prévoyait la mise en œuvre d’une logistique complexe permettant d’éviter toute marche d’approche grâce à une navette de voiture.
Fortuitement nous apprenons la présence au camping de deux futurs adhérents varois aux AN. Afin de faire plus ample connaissance, ils nous invitent dans leur caravane ( déjà la pernicieuse tentation du confort …) , et obligeamment nous leur proposons de se joindre à nous pour cette expédition. Leur expérience est apparemment embryonnaire, mais qu’importe ; ils apprendrons sur le tas ! ANDREE prétextant être arrivée au chapitre crucial du « fauteuil hanté » et préférant LEROUX à son Gaston de mari, décline poliment notre invitation et se propose d’amener une voiture au débouché de la clue pour faciliter notre navette.

Nous voilà donc partis , PIERRE, MONIQUE, CHANTAL , CHRISTIAN et votre serviteur , via les ruines de CHATEAUNEUF LES MOUSTIERS , où la route s’interrompt pour donner suite à la piste de VENASCLE « aisément carrossable » dit le topo, et que seules celles du haut ATLAS peuvent nous faire oublier. Au bout d’une quinzaine de kilomètres et plus d’une heure de parcours brinqueballant , nous arrivons enfin à la ferme de La Clue , puis au barrage où nous abandonnons ce qui reste de la voiture de CHRISTIAN . Notre équipement est réduit au minimum ! Normal pour « un parcours pour débutants » ; pas de combinaisons, mais une tenue estivale pour plagiste ; des cordes, mais seulement quatre baudriers pour cinq ; ce qui me contraint , derechef, à réviser et tester , la réalisation d’un baudrier de fortune à base de sangles dont la largeur est tout à fait indiquée pour une strangulation immédiate interdisant toute circulation sanguine. Enfin équipés, nous quittons la piste pour nous engager dans la gorge totalement à sec.
Nous cheminons rapidement sur le fond caillouteux et de blocs en blocs , après plusieurs centaines de mètres de méandres, parvenons au premier rappel , rive droite. Ce premier obstacle franchi , nous poursuivons, à sec, dans une zone faiblement encaissée et sans déclivité notoire. Puis s’enchaînent plusieurs rappels entrecoupés de courtes marches , de désescalades toujours à sec. Enfin quelques mares stagnantes, précédent une partie très encaissée de la clue qui se franchit par un rappel de 6 m qui amène dans une vasque suspendue qui se déverse elle même dans une immense salle d’érosion en forme de poire et particulièrement sombre. Pour y accéder, une corde fixée dans la première vasque permet de traverser en tyrolienne sans s’immerger totalement, afin d’atteindre le rebord du déversoir d’où un nouveau rappel de 14 m mène au fond d’une vasque peu profonde. A la sortie de la salle , la gorge étroite est doublement défendue par un gour d’eau profonde et un talus de pierrailles amoncelées. On pourrait légitimement penser qu’une descente de clue avait pour logique fin , de suivre le cheminement de l’eau et de s’immerger chaque fois que cela est possible avec délectation. Que nenni !
Courageusement , en technique alpine , mous attaquons l’étroit en opposition et ainsi le baptême en eau stagnante douteuse est ainsi évité. Il nous reste à franchir le talus caillouteux qui devrait, pour des randonneurs de notre force, être abordé sans arrière pensée. C’est hélas sans compter avec dame nature qui avec sa méchanceté coutumière, a disposé au milieu du passage, large de moins d’un mètre, un reptile léthargique, de teinte sombre, qui provoque un ralentissement, voire un arrêt brutal de notre progression. La faible luminosité du lieu ne nous permet pas d’examiner, avec l’attention voulue, la forme ronde ou verticale de la prunelle , pas plus que la finesse de la queue de l’ophidien. Vipère ? couleuvre ? Sans réponse à la question, les plus téméraires reprennent , à distance, la progression en opposition assurant un passage à plus de 2 m au dessus du monstre. Des fois qu’il sauterait malgré son état d’hibernation évident ! CHANTAL, elle, s’est subrepticement munie d’une grosse pierre, qui si elle constitue un handicap pour la progression en opposition , lui permet , à la verticale de l’objectif, d’effectuer un bombardement meurtrier dont nous ne saurons pas si la bête , probablement inoffensive, s’est sortie indemne. … Nous débouchons à nouveau au soleil. Un arbre incliné sur le lit du torrent, nous permet de regagner les vasques et par des contorsions simiesques, d’éviter au mieux, les zones humides.
Une rapide progression en zone découverte nous regroupe au sommet d’un toboggan , à l’aplomb d’une grande piscine terminale 20 m plus bas. Cette fois ci il va falloir se mouiller ! Le rappel installé permet de franchir la lèvre du surplomb. Au dessous, un rétablissement permet de rejoindre un sentier en traversée, évitant ainsi, l’arrivée directe dans la vasque. Un ou deux courageux acceptent d’y descendre sans rechigner.
La suite nous mène au confluent du ravin de VENASCLE , sur la droite ; puis de ressaut en ressaut , le long des résurgences, cascadelles et tufs moussus.
A la limite des propriétés privées, à cette époque, un petit canal suivi d’un chemin privé permettait de rejoindre directement le parking où ANDREE termine le dernier chapitre de G. LEROUX. Il ne reste plus qu’à repartir pour une navette de 30 km pour récupérer l’épave de CHRISTIAN.

Par la suite nous réitérerons l’exploit en 1989 avec quelques randonneurs dans un canyon toujours à sec. Rien d’exceptionnel à signaler si ce n’est quelques interrogations d’HENRI, notre crabe dormeur, quant à la façon de passer la vasque de « l’étroit du serpent ».

Six ans plus tard, en septembre 1995, PASCALE , JEAN CHRISTOPHE et leurs copains m’invitent une nouvelle fois à participer à cette descente . Ils campent au VERDON et je dois les y rejoindre avec ANDREE. A leur interrogation quant au besoin de combinaisons, je réponds de façon péremptoire par la négative , considérant que cette clue est définitivement sèche ! ….Sauf cas d’orages ou ….
Au matin assailli par je ne sais quel doute, je glisse en catimini , un bas de combinaison au fond de mon sac ; …pour le cas où….
Au carrefour ST CLAIR, nous rejoignons le groupe encore peu éveillé. Très légers , nous attaquons le GR4 qui coupe les premiers lacets de la route de LA PALUD, pour partir à l’assaut de la falaise de L’OURBES au sommet de laquelle nous bifurquons sur le tracé jaune pour rejoindre de l’autre côté du plateau le départ de la clue ; cela en un peu plus d’une heure.
La présence de boue dans le lit du torrent témoigne des orages récents sans pour autant nous inquiéter….sauf ANDREE bien sûr ! Rapidement nous accédons aux premières vasques où il nous faut patauger avec de l’eau jusqu’à la taille . ANDREE déjà peu portée vers les activités aquatiques , me tient pour personnellement responsable du traquenard dans lequel je l’aurais délibérément entraînée sans combinaison et surtout sans avoir repris sa formation natatoire. Sans concession , elle nous abandonne au premier bief, jurant qu’on ne l’y reprendrait plus et reprend à revers le sentier d’accès pour se replonger dans l’ambiance «Rouletabille » en nous attendant , si toutefois elle envisage sérieusement notre retour !
De mon côté , l’air de rien, sous le regard médusé de mes compagnons j’enfile en sifflotant mon bas de combinaison ! Je vous l’avais dit : toujours à sec sauf exception qui confirme la règle !
Je me fais discret et je repars avant les prémisses d’une rébellion toujours possible .Je vais payer cher ce confort relatif ! Tout au long du parcours je vais devoir m’immerger dans l’eau froide et boueuse sans haut de combinaison , renouvellent périodiquement ma réserve d’eau fraîche dans la partie basse en poussant les » cris de joie » que vous imaginez, tout cela dans le seul but de sonder chaque gour, biduler des tyroliennes et des rappels déportés pour éviter toute éclaboussure à mes compagnons devenus tout à coup particulièrement exigeants . Enfin sortis des dernières difficultés , ceux qui tout à l’heure étaient soucieux d’éviter la moindre goutte d’eau , prétextant leur absence d’équipement, s’ébrouent avec délectation dans les résurgences ensoleillées au mépris des efforts , par moi accomplis.

Fin du troisième épisode !

Le quatrième , je le ressasse en enfilant des habits secs, eux ! et surtout moins crottés que ceux que j’abandonne !

Depuis de nombreuses semaines PASCALE me harcèle : « Dès que tu seras à la retraite IL FAUT que fassions des canyons ! ». Attend t’elle ma préretraite pour que je sois plus vieux et donc nécessairement plus sage, ou veut elle hâter la pratique afin d’en profiter avant que je ne sois définitivement sénile ? L’alternative reste ouverte et je ne saurais forcer la réponse me conservant le bénéfice du doute. Toujours est –il qu’ elle ne me prend pas totalement à la gorge ; en préretraite le 1er mai une date est fixée au 13 , en principe pour effectuer , avec plusieurs de ses collègues et amis , la partie supérieure de LA CAGNE au COL DE VENCE. Plus la date approche, plus je suis perplexe. Le printemps a été particulièrement pluvieux et cela tardivement . Les neiges ont fondu dans l’arrière pays, alimentant abondamment les bassins versants et les nappes phréatiques ; peut être mêmes les habitants de la Somme ont ils tenté de déverser leur trop plein dans le réceptacle du haut var ! Mais que fait la police ! C’est la dernière fois que je vote à gauche !
Lors de ma dernière visite à ST JEANNET , en avril, il m’a semblé que le débit restait conséquent sous le pont ; qu’en est il aujourd’hui ? Je suis tenté d’appeler notre correspondant permanent à ST JEANNET , le bien connu Gérard BURNOUF flibustier de son état, pour lui demander un sondage de contrôle ; mais j’y renonce au profit d’une idée lumineuse : proposer ANGOUÏRE , clue presque toujours à sec et probablement très ludique avec un peu d’eau ! PASCALE se laisse spontanément convaincre et l’ordre des départs est fixé :
A 8 H , le dimanche 13 , jour de chance donc , nous embarquons à huit dans l’espace de ROBIN et notre 206.Après un parcours sans embûches ( tiens donc !) , nous nous garons six ans plus tard ( 6 ans depuis la dernière fois bien sûr ! Faites un effort pour suivre sinon je vous encorde !) , au carrefour ST CLAIR.
AUDREY, FRED, ROBIN, JEAN CHRISTOPHE, PASCALE, FRANK et ANDREE se préparent.
Pendant ce temps je me précipite jusqu’au pont pour estimer le débit. Mon bel optimisme est sévèrement ébranlé par la vue du flot furieux qui caracole au confluent de LA MAÏRE puis vers le lac de STE CROIX pour mélanger ses eaux à celles du VERDON. En moi même , je cherche à me convaincre que ce débit inhabituel est dû à la confluence des deux ravins de VENASCLE et D’ ANGOUÏRE ainsi qu’aux résurgences en aval.

Il fait beau ! nous verrons bien là haut ! Toutefois j’avertis le groupe du risque de devoir , après constat , renoncer à la descente.
Après avoir rempli les bidons , tassé les sacs à dos , saucissonné les combinaisons avec force sangles, le convoi s’ébranle au gré des marques du GR 4 qui recoupe les lacets de la D 952 conduisant à LA PALUD, pour monter lestement en direction est sud est vers la falaise de L’OURBES . J’ai déjà lu ça quelque part ! Bis repetitas ; juste pour vérifier que vous êtes toujours là ! Déjà la sélection naturelle s’établit, les jeunes caracolant à l’avant, les vieux derrière, ménageant leur souffle et leurs muscles encore froids pour une journée qui peut être longue.
Prémonition ? non , plutôt un peu de fatigue accumulée au cours de la mise en jambes de la journée précédente. Car il faut , à cet endroit , préciser que compte tenu de la relative inexpérience de certains participants ….non, non, je ne citerai pas de noms, j’ai exigé que PASCALE les familiarise avec les manœuvres de cordes et les rappels, ce avant que je teste moi même leur niveau , avant d’entreprendre notre expédition.
Donc , la veille , selon notre habitude, nous partons avec ANDREE et ALAIN pour nous livrer à notre journée d’escalade hebdomadaire. ( je n’ai pas encore pris mes quartiers de préretraite qui devraient augmenter cette fréquence de manière significative ) .
D’emblée, nous avons renoncé à une grande voie en STE VICTOIRE ce qui nous ferait renter très tard, au profit d’ une escalade en STE BAUME au PIC de BERTAGNE que nous avons un peu négligé depuis le printemps dernier.
Abandonnant la voiture au PIN de SIMON , nous empruntons le tracé marron de la Grande Baume pour gagner rapidement le col de Bertagne , le monument des EXCURS et enfin le pied de la face ouest où l’arête intégrale de la Glacière nous attend. Après une longueur à l’ombre, le soleil nous réchauffe déjà dans les longueurs suivantes. Après une traversée délicate qui nous déverse dans un bouquet de chênes , cela au grand dam d’ANDREE, j’ai ensuite, le bonheur de récupérer un coinceur qui a échappé à la vigilance d’YVES. Après ces menus travaux de génie civil , je gagne un relais confortable sous un surplomb , au milieu des touffes de thym en fleurs et des coussinets de stellaires d’un blanc immaculé. Un bloc instable est précipité au bas de la paroi , d’où une forte odeur de poudre remonte aussitôt. En deux longueurs rapides nous arrivons à l’épaule et à la sortie de notre voie . Par le jardin suspendu , nous enchaînons les rappels en pleine face pour rejoindre nos sacs qui nous offrent un déjeuner rapide. Le retour à la voiture s’effectue sans gloire, : des visiteurs indélicats l’ ont ouverte et ont emprunté notre beau poste radio/lecteur de CD CLARION. ,Je n’ai pas le cœur à chanter la chanson de BRASSENS : Stances à un Cambrioleur. J’ENRAGE !
Après avoir déposé ALAIN à CASSIS nous repassons par la route des crêtes pour rejoindre PASCALE et son stage de formation. Ensemble nous testons les enchaînements de rappels menant au bas du Cirque du 14 juillet vers le sentier de PHILEMON. La pratique du rappel quoique lente , apparaît bien maîtrisée ; qu’en sera-t’ il en présence d’eau ? La journée de demain apportera la réponse à cette insidieuse question . Suivant le tracé noir nous longeons la falaise vers la gauche, en direction de CASSIS et du pas de LA CHEVRE , la grotte des EMIGRES que nous visitons et par la crête nous revenons , un peu las vers le parking du sémaphore où nous attend la voiture :
Journée particulièrement chargée à la veille d’une sortie canyoning !

Pour ceux qui sont largués depuis longtemps, je reprends maintenant notre marche d’approche du dimanche 13, ça y est , vous suivez toujours ?

Donc, qui handicapé, qui dopé au contraire par les amuse-gueules de la veille, nous atteignons le pied de la falaise dont nous franchissons peu à peu les escarpements, nous élevant progressivement au dessus du lac de STE CROIX qui nous apparaît bientôt dans toute sa splendeur .Que pèsent aujourd’hui les controverses sur les villages enfouis au profit d’EDF et des promoteurs de tout poil , pressés de reconstruire , d’aménager , de dompter ce VERDON sauvage, rétif comme ses habitants , pour le plus « grand bonheur » des régatiers, pécheurs, pratiquants de pédalo sportif , limonadiers et autres « vacanciers » teutoniques ( qui ont hélas abandonné toute référence à la chevalerie) ?
Laissant cette interrogation hautement métaphysique sans autre réponse , nous abandonnons aussi le GR4 poursuivre sa course vers CASTELLANE , et nous nous engageons à gauche ?……oui à gauche ! cela fait trois fois que je vous en parle ! je vous sens particulièrement distraits ; serait ce , le printemps, les petites fleurs ou plus prosaïquement le mal des rimayes avant la grande immersion de tout à l’heure ?
Traversant le plateau plein est , nous suivons à un rythme accéléré une succession de clairières égayées de pelouses accueillantes puis enchaînons les lacets rapides qui nous conduisent à la clue.
Avant d’y accéder , nous sommes alertés par un bruissement qui pour être habituel au voisinage d’un ruisseau , m’inquiète d’autant plus que cette zone DEVRAIT ETRE A SEC ! Mon optimisme reconstitué au cours de la montée est à nouveau assailli de toutes parts , si j’osais ? Il PREND L’EAU !
Vers midi nous sommes au contact ; ..de l’eau bien sûr ! ..beaucoup d’eau ;.. beaucoup trop d’eau !

Comment annoncer un raisonnable renoncement sans trop les décevoir ? Un repli stratégique est il envisageable avant de livrer bataille ?
Alors que nous franchissons le gué à la recherche d’un endroit propice au déjeuner, un important groupe de randonneurs semble lui aussi quelque peu surpris par l’ampleur du courant, tergiversant sur la bonne option de traversée.
L’heure optimum de départ (HOD) étant fixée à midi , je reporte ma décision définitive à l’issue du déjeuner qui se déroule apparemment sans anxiété particulière du moins en ce qui me concerne : tant que nous ne sommes pas partis , nous sommes en sécurité ; la palissade qui en dit quand même long sur mes incertitudes.

Précipitant les agapes , je commence à m’équiper , ce qui veut dire qu’intuitivement j’accepte le risque d’aller voir jusqu’au prochain point de non retour . Un groupe de huit personnes , peu familiarisées avec ce type d’activité , est lourd à manœuvrer . Le temps moyen de parcours de la clue pour un groupe de trois est de 2 H 30 à 3 H . A huit , compte tenu des rappels, il est à craindre que nous doublerons au moins cet horaire. Le temps presse !
Après un rappel (pas un rappel , une remise en mémoire !) succinct des règles de sécurité et de comportement en descente de clues , nous nous engageons à la queue leu leu sur la partie quasi horizontale du ruisseau , nous promettant de prendre une décision dès la première verticale.
Déjà j’atteins le premier étroit ; oui celui où ANDREE nous quitte habituellement . Je compte sur l’ambiance , l’encouragement des autres participants pour éviter cet écueil. Là, l’eau me monte déjà au dessus des bretelles et il faut sacrifier à l’enfilage de la veste pour assurer une étanchéité acceptable, à l’eau au demeurant plutôt fraîche. Ce que je craignais ne manque pas de se produire , il faut toute la pression chaleureuse du groupe pour qu’ANDREE renonce à une décision plutôt sage. Nous poursuivons.
Au premier rappel , après un coup d’œil furtif en aval et une appréciation de mes chances de remontée en escalade, je m’engage sans arrière pensée, du moins en apparence ; ANDREE , puis le reste de la troupe, suivent. Le méandre se poursuit sans difficultés particulières . Plusieurs ressauts sont franchis et nous accédons à un rappel de 12 à 15 m généreusement arrosé par une cascade se précipitant dans une grande vasque écumeuse , suivie d’ un virage brutal à 90° sur la gauche. Le point de rappel est placé largement en contrebas . Je m’engage sur une rampe constituée de blocs balayés par la cascade et je débouche dans la vasque . Comme prévu la zone d’écume ne porte pas, constituant un remous piégeant qui tend à me ramener sous la douche. Comble de malchance un « palangre » de corde m’a emprisonné le pied gauche , m’empêchant de me libérer rapidement. A l’issue d’une bagarre un peu épuisante je parviens à larguer la corde et à m’éloigner de la zone dangereuse.
Le point de non retour est peut être atteint !
Je ne pense pas pouvoir engager ANDREE dans ce piège, pas plus que les jeunes d’ailleurs !
Je crie pour que l’on remonte la corde pour la démêler. De mon côté je cherche un passage d’escalade pour rejoindre le groupe. Ce passage m’est offert par le tronc d’un gros chêne puis par une cheminée facile qui me ramène au point de départ où je découvre un équipement hors crue. Sachant que l’on peut remonter je décide de continuer. Les passages s’enchaînent ; j’équipe devant ; PASCALE et FRANK rappellent les cordes à l’arrière et je suis convaincu qu’ils n’ont pas la meilleure part. De ressauts en petits rappels ( inutiles quand le ravin est à sec ) nous nous rapprochons de la zone des étroits qui donne accès à la grande salle en forme de poire. Les gours qui la précèdent sont protégés par une cascade unique , dense , bruyante , martelant d’un seul jet le ressaut qu’il faudra traverser pour poursuivre en aval. Un seul équipement permet d’installer le rappel. La seule technique envisageable, est de descendre le long de la cascade en évitant de se soumettre à sa violence évidente, de la contourner par en dessous pour la traverser ensuite très rapidement pour franchir les derniers mètres permettant de s’échapper en aval. Je m’interroge pour estimer qui sera capable du sang froid nécessaire à une manœuvre théoriquement simple mais qui ne tolère aucun à peu près , aucune hésitation sous peine de rester bloqué sous le marteau pilon, dans un aérosol redoutable ?
Je pense qu’ANDREE sera probablement paniquée par la force de l’eau. Quant aux autres , si je ne m’inquiète pas pour leur qualités aquatiques , j’ai encore quelques doutes sur leur capacité à maîtriser un rappel un peu technique , avec des cordes mouillées et une douche au canon anti-émeutes.
Je cherche désespérément un équipement hors cascade sans en trouver.

Trois alternatives s’offrent à nous :

-Continuer avec le risque évoqué ci dessus et peut être des difficultés plus grandes encore en aval, avec le passage de la poire .
-Reprendre à rebours le chemin accompli et retourner ensuite par les sentiers empruntés le matin.
-Tenter une sortie vers le haut en rive gauche pour franchir les escarpements pour retrouver, avec un peu de chance les sentiers du matin.

L’heure déjà avancée , l’examen de la pente aux dessus de nos têtes qui m’apparaît longue mais praticable, l’état de fraîcheur des troupes, me font opter pour la dernière proposition.
C’est à cet instant qu’un groupe de trois personnes nous rejoint. Malgré leur présence réconfortante je maintien mon projet. Ils sont apparemment mieux équipés , plus aguerris et sûrement plus rapides et de plus je n’ai pas pour habitude de demander assistance avant que cela soit indispensable. Irresponsabilité ? imprudence ? Hélas sur l’instant je suis seul juge et en l’espèce la responsabilité ne se délègue pas !

Encordement à 15 m à trois par corde, pour d’abord se mettre au sec, puis tenter d’atteindre la crête avant la nuit. Deux partis sont possibles après une remontée droit au sud :

- Traversée ascendante vers l’est pour gagner une brèche derrière une aiguille rocheuse, mais sans appréciation possible sur la suite.
- Traversée ascendante vers le nord ouest en direction de la crête si un passage acceptable permet de gagner la forêt que nous apercevons sur notre droite.

J’attaque la première longueur par des escaliers de géants herbeux à souhait et au bout de 20 m je découvre un anneau de rappel « hors crue » fixé sur un buis de bien petite taille ! Je renonce à reprendre le cours du torrent
Je fais venir ANDREE puis PASCALE. Derrière , la troupe s’organise lentement, trop lentement à mon goût . Je dois faire amende honorable, car je me sens responsable d’explications par trop succinctes sur la technique à mettre en œuvre , cela par des néophytes venus pour descendre une gorge et non pour s’enfuir en escalade. Plutôt que de me précipiter vers le salut, j’aurais dû m’efforcer à être plus didactique, surtout en présence d’un auditoire d’enseignants et sacrifier au vieil adage : « allons lentement : nous sommes pressés ».
Toutefois je suis convaincu que l’accès à la crête , en terrain varié et difficile , nous prendra plusieurs heures si nous ne trouvons pas d’issue intermédiaire.
Rassuré sur la progression du reste du groupe , je reprends mon ascension qui m’amène contre un petit mur couronné d’une falaise dont l’escalade ne m’apparaît pas possible pour l’ensemble de notre groupe. J’effectue une reconnaissance vers la gauche pour découvrir une série de baumes et d’abris sous roche surmontés d’une falaise surplombante apparemment infranchissable . La seule issue, s’il y en a une , sera à droite vers le nord soit en longeant la falaise si cela est possible, soit en rappel vers la forêt au dessous de nous! Assuré par ANDREE, je franchis le petit mur herbeux de trois mètres et je consolide un relais sur une grosse lunule de rocher. Je pars immédiatement à droite pour vérifier si la vire se poursuit et permet de regagner la forêt en contrebas.

Le 13 ! impair et….gagne !..une vire ténue de 20 cm permet d’atteindre une rampe sous un surplomb et de là amène à la forêt convoitée, par une simple marche.
En attendant le regroupement de participants, je pars vers l’est , en montée raide pour vérifier la possibilité de passage dans le couloir derrière l’aiguille . La difficulté de ma progression me fait rapidement renoncer et je reviens vers ANDREE et AUDREY pour les aider à faire venir PASCALE et ses poursuivants qui tardent un peu à la rattraper.
Avant qu’ils ne soient tous là, je traverse vers la droite , cette fois, à travers un taillis dense de buis (je sens qu’ANDREE va encore se plaindre d’odeur de pisse de chat…) pour regagner une zone dégagée où nous nous rassemblons. Une nouvelle évolution vers l’ouest nous conduit, hélas, au bord de la falaise verticale qui domine les gorges en aval . Il nous faut réorienter notre marche vers le nord en direction de la base d’une aiguille. Parti en éclaireur , je constate que nous pouvons poursuivre dans des conditions acceptables jusqu’à la crête qui devrait pouvoir être atteinte en quelques heures.
Notre escouade à nouveau rassemblée à l’ouest de l’aiguille, en bordure de falaise, je remonte les taillis , maintenant plus clairsemés , mais plus hauts et oh , miracle, débouche sur une vague trace, raisonnablement marquée qui peut me faire espérer qu’elle est d’origine humaine et non animale . Je rameute les plaignants qui enfin retrouvent un semblant de sourire et de bonne humeur malgré la fatigue accumulée.
L’espoir renaît ; peut être pourrons nous coucher dans un lit ce soir ! L’ersatz de sentier s’enfuit en ascendance à droite, vers l’ouest, puis suit tant bien que mal les courbes de niveau. La trace, ténue , s’affermit, disparaît, joue avec nos nerfs. Bientôt, nous décidons de nous débarrasser de nos combinaisons qui si elles nous ont protégés des éraflures et de l’agression d’une végétation particulièrement affectueuse dirons certains ; nous oppressent et gênent nos mouvements. C’est l’occasion de décompresser , d’évacuer le surplus de tension. Le ton chahuteur reprend le dessus, l’heure n’est plus au rationnement, recommandé tout à l’heure, et nous vidons les gourdes conservant toutefois une poire pour la soif.
Nous suivons à nouveau le fil d’Ariane qui disparaît dans un couloir. Faut il monter ? descendre ? Je n’ai pas trop envie de retourner vers les gorges situées quelques centaines de mètres au dessous de nous. Nous optons pour une légère redescente permettant de contourner par la droite une aiguille qui nous barre le chemin . Là, le sentier imperceptible s’insinue dans la végétation , solidement appuyé sur un muret de pierres dont l’architecture ne doit rien à la sauvagine mais à la main de l’homme qui à l ‘évidence a déjà mis le pied en ces endroits. Nouvel arrêt pour restaurer les plus éprouvés ! raisins secs, mars, nuts sortent des bidons ! Encore une descente un peu raide qui nous permet d’embrasser le confluent des ravins d’ANGOUÏRE et de VENASCLE surmontés de falaises virant de l’ocre au gris sombre , taillées dans « les calcaires compacts récifaux , du Portlandien (jurassique supérieur ) , faciès tithonique dont l’épaisseur peut dépasser 300 m ». Là bas , en aval des résurgences, un pré vert enceint une piscine bleu d’azur qui renoue notre équipée avec une civilisation trop longtemps oubliée et génère chez certains une avidité de confort.
En écharpe à gauche , le sentier franchit la crête, ici particulièrement basse , pour nous déverser dans les ravins au dessous des falaises de l’OURBES , en vue du GR4 emprunté le matin même.
Le GR retrouvé, nous retrouvons aussi deux bouteilles pleines d’eau , précieusement conservées en vue d’un bivouac éventuel ! L’heure n’est plus aux économies ; à moins d’un quart d’heure des voitures nous allégeons nos charges , du moins celle de FRED qui a, avec abnégation, assuré le portage jusqu’ici.
Nous atteignons enfin les véhicules qui attendent sagement, sans inquiétude, aucune. Peu après , les trois personnes rencontrées en amont, arrivent ; il est déjà 19 H.
Sans doute est il facile , après coup , de trouver sage notre décision d’abandonner la poursuite de la descente. Probablement nous aurions pu passer en équipant hors crue, mais , l’importance de notre groupe, immobilisé longuement à chaque rappel , ne nous aurait pas permis d’arriver avant 21 H et même plus tard.
Sans doute , la chance a –t’elle été de notre côté puisque nous sommes passés sans trop d’atermoiements , toujours très éprouvants pour le moral. Une nouvelle fois, nous recevons un avertissement sans frais, cela dans « un très beau parcours , très facile , pour débutants » et que je connais parfaitement.
Malgré l’aspect ludique et aisé du canyon , j’aurais du relire le topo guide qui précise « …beaucoup plus sportif au printemps et en cas de crue…. » ; des frontales , quelques couvertures de survie supplémentaires , un marteau et divers pitons , n’auraient pas été de trop . Enfin , une plus grande familiarisation des participants aux manœuvres de cordes et aux systèmes de réchappe reste indispensable.

Malgré cette descente partiellement avortée , il est probable que cette équipée restera plus sûrement dans les mémoires et sera plus formatrice que l’accomplissement banal de la sortie dans des conditions « idéales » d’étiage.

Un prochain été , nous y retournerons pour rire de nos émois, détendus et totalement disponibles aux seuls aspects ludiques de l’exercice.


TOPO VAL D’ANGOUÏRE

( EN PROVENCAL : LA VALLEE DES ANGOISSES )

Visiter Angouïre, c’est tout d’abord effectuer une superbe marche d’approche sur le plateau, aride et écrasé par le soleil….c’est ensuite descendre un canyon aux passages mystérieux, quasi souterrains. La sortie, qui peut paraître fastidieuse, est un enchantement pour celui qui sait observer les phénomènes géologiques naturels : plis superbes, cascades de tuf et sources , et parfois même animaux et oiseaux de tout genre…là haut , l’aigle veille…Mais il faut veiller à ne pas déranger les pécheurs locaux et surtout les riverains que les nombreux adeptes de cette attachante classique, trop souvent peu discrets, ont rendus méfiants.

Situation

- Département des Alpes de Haute Provence.
- Commune de Moustiers Sainte Marie.
- Affluent de La Maïre , à l’est de Moustiers.
- Carte IGN 1/25000 , n° 3442 Ouest.
- Bibliographie : Descentes de canyons au Verdon, B. Gorgeon, Lei Lagramusas.
- Carte Michelin n° 81.

Dimensions

- Longueur : 5 kilomètres.
- Altitude de départ : 870 mètres.
- Altitude d’arrivée : 630 mètres.
- Dénivelé : 240 mètres.

Horaire

- 2/3 H – HOD : 12 H.


Accès

Amont : se garer au carrefour de St Clair , entre la D 952 et la D 957. De là, suivre le GR 4 qui monte vers La Palud ( raide ) . Arrivés sur le plateau de l’Ourbes , prendre sur la gauche le tracé jaune , vers le nord, qui amène au fond du ravin ( 1H 30 ). Là se situe le départ de la clue.
Aval : rester dans le lit du torrent jusqu’à la route, sortir sous le pont, puis rejoindre la voiture au carrefour de St Clair.(propriétaires irascibles , armés jusqu’aux dents !).

Navette

Plusieurs possibilités de navettes existent, mais toutes plus longues que la marche d’approche , et toute sur pistes plus adaptées au véhicules 4X4 qu’aux voitures de tourisme.

Caractéristiques de la course et difficultés

Le val d’Angouïre est malheureusement très souvent asséché excepté quelques vasques et sur le bas au niveau des résurgences. Quelques vasques permettent parfois des sauts, mais il y a très peu de nage à proprement parler. La descente est un peu engagée sur la fin , en raison des difficultés, mais dans l’ensemble c’est un canyon facile.
( beaucoup plus sportif au printemps et dans le cas d’une crue !). La période conseillée pour la descente, s’étend de juin à septembre.

Matériel

Une corde de 40 m.

Equipement en place

Spits doublés de chaînes.

Géologie

Canyon creusé , comme la quasi-totalité des canyons de haute Provence et en particulier du Verdon, dans des calcaires récifaux très compacts du portlandien ( jurassique supérieur). Faciès tithonique dont l’épaisseur dépasse 300 m.

Description

Progression très facile comprenant une dizaine de rappels. Le val d’Angouïre se resserre dès le début pour aboutir sur u ressaut de 5 m.. Un peu plus loin, c’est un ressaut de 9 m qui constitue un nouvel obstacle. Un parcours sans difficultés conduit à un ressaut de 6 m. On descend la prochaine cascade qui fait 10 m pour arriver finalement sur deux verticales successives qui totalisent un rappel de 20 m .A cet endroit on progresse dans une superbe salle d’érosion en forme de poire …a noter un beau saut dans une vasque d’eau verte et profonde (shunt éventuel RD ) . Le dernier rappel fait 20 m et correspond à un élargissement du canyon.

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